Article paru le 27/08/2013 dans la Nouvelle République à lire ou relire ici :
« Les apprentis de seconde année ont effectué leur rentrée scolaire, hier, au CFA des métiers de Châteauroux. Au total, 250 jeunes ont ainsi repris le cours de leur formation en alternance, avec quelques nouveautés mises en avant par Fabrice Mirou et Stéphane Amiot, codirecteurs de l’établissement. « L’amplitude horaire va s’étendre, pour certains, jusqu’au vendredi, 16 h. De même, nous avons instauré, à la demande des élèves, de pauses à 9 h 50 et 15 h 50, qui seront marquées par l’installation d’une sonnerie. » Voilà pour les petits aménagements du quotidien.
Pour ce qui est de l’organisation générale, elle reste la même, comme l’explique Jean-Michel Degay, président de la Chambre de métiers de l’Indre. « Le nombre d’élèves est identique. Quand les premières années auront repris, le 30 septembre, nous devrions avoir le même nombre d’apprentis que l’an passé, soit 650, même si des dossiers peuvent encore être déposés jusqu’au 15 décembre. »
Manque de place
Mais tout n’est pas aussi simple que cela paraît. En effet, dans certains corps de métier, il est parfois difficile d’accorder l’offre et la demande. « En boucherie, nous manquons d’apprentis. Mais nous manquons également de boucheries campagnardes traditionnelles, qui permettent un enseignement technique particulièrement qualitatif. Quant au secteur de la coiffure, nous manquons vraiment de patrons : là, le problème est différent, puisque le souci rencontré par les employeurs tient au fait que les clients refusent souvent de se faire coiffer par les jeunes… »
Et pourtant, comme pour tous les métiers présentés, l’enseignement dispensé est de qualité : « Tous nos postes sont pourvus et nous sommes tellement satisfaits de nos professeurs que nous n’avons quasiment changé personne. » Tout est dit.
(source : www.lanouvellerepublique.fr)